Selon le rapport préliminaire publié par l’Agence Nationale de Gestion des Urgences et Catastrophes Humanitaires (ANGUCH), entre le 28 juin et le 24 juillet 2025, un bilan de 7 705 personnes issues de 1 204 ménages ont été directement affectées par les inondations provoquées par la pluviométrie. Le rapport dresse un bilan humain lourd : 15 décès, 19 blessés, et des centaines de personnes vulnérables impactées, dont 2 019 personnes âgées, 114 femmes enceintes et 147 femmes allaitantes.
Les dégâts matériels sont inestimable et également considérables, bien que les chiffres précis n’aient pas encore été établis. Durant ces 3 dernière Chaque années, chaque saison des pluies, le pays fait face à des scénarios similaires, avec des inondations causant des pertes en vies humaines et destructions.
Nombre d’observateurs et de citoyens pointent du doigt les constructions anarchiques, l’occupation des zones inondables ainsi que l’insalubrité urbaine – notamment les points noirs des caniveaux par des ordures – comme étant à l’origine de l’aggravation de ces catastrophes.
Face à cette situation inquiétante et très alarmante qui se répéte d’année en année, les appels à une gestion rigoureuse de l’urbanisme, au curage régulier des canalisations et à la sensibilisation des citoyens se multiplient. Sans une politique claire de prévention et d’aménagement du territoire, la Guinée continuera de payer un lourd tribut à chaque saison pluvieuse.
La responsabilité étatique, la civisme des populations doivent être au centre des réflexions pour une solution durable.
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