Les dimanches sont particulièrement critiques. Les cérémonies, événements culturels et autres rassemblements populaires se multiplient dans les quartiers traversés par la route Le Prince. Pourtant, les infrastructures routières, elles, restent insuffisantes, voire inexistantes à certains endroits.
Un conducteur de taxi-moto, interrogé sur place, nous confie :
« Chaque dimanche, c’est la même galère. Y a trop d’événements, mais pas assez de routes. On se faufile sur des déviations, souvent sans signalisation, et les accidents arrivent vite. »
Entre les nids-de-poule, l’absence de voies alternatives, et la pression des usagers pressés, la cohabitation entre motos, voitures et piétons devient de plus en plus périlleuse.
Un appel à l’État pour une réponse urgente
Ce problème ne date pas d’hier, mais il s’aggrave. Les citoyens s’impatientent, les victimes d’accidents se multiplient, et les voix s’élèvent. Il est urgent que les autorités compétentes prennent des mesures concrètes : réaménagement des voies, sécurisation des déviations, création de routes secondaires et sensibilisation des usagers.
La population attend des solutions durables. Pour leur sécurité, leur temps, et leur dignité.**
📍*Reportage réalisé par Sékou Manéah – Groupe Coyah Média (Coyah TV)